Salut Fay ! Pour commencer, peux-tu te présenter ?

Je m'appelle Fay, j'ai 38 ans et je suis alpiniste et skieuse professionnelle. J'ai travaillé dans la tech comme data analyst, mais je me consacre désormais à plein temps aux sports de montagne, explorant de nouvelles pistes et de nouveaux projets à travers le monde.

Quel sport pratiques-tu ? Et depuis quand ?

Je suis alpiniste et skieuse : glace, rocher, mixte jusqu'au ski de pente raide. J'ai commencé il y a une dizaine d'années, ce qui est relativement tard, mais cela signifie que je suis à fond depuis. La montagne fait désormais partie de moi.

En dehors du sport, qu'est-ce qui te motive ?

Le simple fait d'être en montagne. Les observer. Imaginer de nouvelles idées. Je suis inspirée par l'histoire, par ce que les gens faisaient avant l'arrivée de tout le matériel moderne. J'aime aussi la créativité : relier les disciplines, aborder le terrain différemment et apporter un esprit ludique aux environnements les plus exigeants.

Peux-tu nous raconter quelques moments forts de ta carrière sportive ?

Pendant la COVID, mon mode de vie a complètement changé. J'ai arrêté les trajets domicile-travail et j'ai commencé à vivre pleinement au rythme de la montagne. Mon ski a progressé rapidement et j'ai commencé à m'entraîner correctement pour l'escalade. J'ai trouvé des partenaires féminines solides et j'ai commencé à faire des voies plus imposantes. En un an, j'ai gravi la face nord de l'Eiger, l'éperon Walker, le Denali, et réalisé la première ascension féminine du Phantom Direct aux Grandes Jorasses. C'est l'année où The North Face m'a remarquée et où je me suis lancée dans la vie d'athlète à temps plein.

Quel est ta plus belle performance ou ton plus beau souvenir sportif ?

Mon projet Ride to Steep Lines : un voyage de 10 jours à la force des jambes au départ de Chamonix, à vélo jusqu'en Suisse, à skier trois lignes raides depuis la vallée, puis à vélo pour rentrer chez moi. C'était brut, calme et profondément personnel. Ce projet a vraiment reflété qui je suis.

Quelle est la plus belle rencontre que le sport vous t'ait offerte ?

Ma rencontre avec Line van den Berg. Elle était forte, courageuse et sans filtre, et le courant est immédiatement passé entre nous. Nous avons gravi ensemble certaines des voies les plus emblématiques des Alpes, et elle est devenue l'une des personnes les plus importantes de ma vie. Son décès, deux ans après notre rencontre, a été une immense perte, mais le temps passé ensemble reste l'un des plus grands cadeaux que la montagne m'ait apportés.

…Et ta plus belle journée ?

Une descente à ski matinale printanière dans une neige parfaite après un long sac à dos, juste moi et un partenaire, pas de traces, pas de bruit, juste le calme, l'effort et la fluidité. Une de ces journées où l'on se sent en parfaite harmonie avec la montagne.

Pourquoi avez-vous accepté de rejoindre l'équipe COOKNRUN ?

J'avais besoin d'un carburant fiable, et j'ai adoré la barre énergétique chocolat-beurre de cacahuète. Elle a bon goût, me donne de l'énergie et s'intègre naturellement à mes journées en extérieur !

Qu'aimes-tu chez COOKNRUN ?

Le goût. Les valeurs. Les ingrédients naturels. L'esprit de communauté et l'amour partagé pour l'aventure en plein air.

As-tu un produit préféré dans la gamme ? Pourquoi celui-là ?

Sans aucun doute la fameuse barre au beurre de cacahuète : super savoureuse, facile à digérer et idéale pour les longues journées en montagne.

Comment peux-tu décrire ton partenariat avec COOKNRUN en quelques mots ?

Savoureux, authentique, énergisant et conçu pour les espaces sauvages.

Quels sont tes prochains objectifs ou projets ?

Je retourne en Inde cette année avec Michelle Dvorak pour tenter la première ascension du Chaukhamba III, un sommet encore vierge dont nous rêvons depuis des années. Nous l'avons tenté l'année dernière et avons échoué. Si nous y parvenons, nous serons la première équipe, et la première équipe entièrement féminine, à atteindre le sommet.

Que pouvons-nous te souhaiter pour l'avenir ?!

Souhaitez-moi de bonnes conditions et la force de continuer à repousser mes limites avec créativité.

Un dernier mot ?

La véritable croissance vient en sortant de sa zone de confort !