Le 6 juillet dernier, notre athlète Maël Féron s’est lancé un défi fou : rejoindre à vélo le départ de la mythique Mégavalanche de l’Alpe d’Huez, avant d’y prendre part.
Une épreuve de VTT extrême, qui démarre depuis un glacier à 3300 m d’altitude pour arriver à Allemond, 2800 m plus bas dans la vallée. Le départ se fait en mass start : 500 riders lancés en même temps, et le premier arrivé en bas gagne.
Après 7h30 d’ascension en pédalant et en poussant son vélo, Maël prend le départ en première ligne sur le glacier et termine 4ᵉ après 40 minutes de descente intense.
Un projet un peu dingue, né d’une idée toute simple, mais terriblement inspirante.
Pour l’occasion, on lui a posé quelques questions…
Une idée née au cœur d’un festival
L’idée m’est venue l’année dernière pendant que j’assistais à un festival de films de sports outdoors. J’ai été inspiré par les différents athlètes ainsi que leurs projets. Je ne sais pas pourquoi je me suis dit : pourquoi ne pas pédaler jusqu’au départ de la Megavalanche avant de faire la course.
Ma préparation n’a pas été spécifique à ce projet mais plutôt une préparation continue depuis janvier pour ma saison d’enduro. Elle est principalement basée sur de la muscu, du vélo de route en semaine et de l’enduro le week-end.
Entre souffrance et magie, l’ascension du glacier
L’ascension du dernier mur de neige, le haut de la piste « Sarenne » des 2 Alpes, a été le plus beau moment mais aussi le plus dur. La piste est vraiment raide et l’altitude se fait ressentir, mais il ne restait que quelques dizaines de mètres avant d’arriver au sommet du glacier. En plus le soleil venait à peine de montrer le bout de son nez et les premiers riders venaient d’arriver en haut, bref… une belle source de motivation !
La nutrition, pilier clé de la performance
Lors de ce genre d’efforts, la nutrition est un aspect clé dans la réussite. Une sous-alimentation peut conduire à une hypoglycémie et une suralimentation à un abandon aussi.
J’ai commencé par me faire un bon repas autour des 20h la veille avant d’aller me coucher. Le réveil était à 23h, j’en ai profité pour manger un porridge COOKNRUN, rapide à préparer et parfait pour bien commencer mon défi.
Ensuite, pendant l’ascension, j’ai alterné entre des barres COOKNRUN, qui sont idéales par la diversité des goûts, et des gâteaux, des fruits, des bonbons, etc. J’avais dans ma gourde de la boisson isotonique et dans le sac à dos du « trip tonic », la boisson magique à base de spiruline et de guarana pour ne pas s’endormir en partant à minuit !
L’état de flow : lucidité au cœur de l’effort
Ce défi m’a permis encore une fois d’atteindre cet état de « flow » pendant la course. Je n’arrive toujours pas à comprendre ce phénomène mais après de longs efforts j’atteins souvent cet état où je me sens lucide et vraiment frais. Ça m’a permis de me battre parmi les meilleurs pilotes en tête de la course !
La prochaine étape pour moi est le bloc de courses avec une Coupe du Monde et les Championnats du Monde d’enduro fin août.
L'envie comme moteur, le plaisir comme ligne de conduite
Mes défis naissent toujours de l’envie et du plaisir, avant de l’idée d’en faire une vidéo. Quand un projet me passionne vraiment, c’est cette motivation qui me pousse à aller jusqu’au bout.
Mais bien sûr l’idée de partager ça en vidéo me plaît beaucoup… alors il va falloir patienter quelques semaines, ça arrive !